Cité Blanche Gutenberg

Cité Blanche Gutenberg

La vie de la cité, sous le viaduc

La cité Gutenberg a été édifiée sur des réserves foncières comprises dans la zone d'activité de l'EPAD (Établissement  Public d'Aménagemeng de la Défense).

Dès 1972, l'Etat décidait de réserver les terrains délimités par la cité blanche, la cité vieille mais aussi par les zones pavillonnaires le long des rues de Bezons, Hoche, Doucet, et Gutenberg, pour réaliser les travaux du viaduc ferroviaire permettant au RER de relier Paris à Cergy-Pontoise et Mantes-la-Jolie.


 

Le tracé de ce viaduc (plan d'aménagement envisagé dès 1966) condamnait, de facto, une partie de la cité à disparaître (un segment des bâtiments J, K et L et l'intégralité des bâtiments M, N, O et P. Ces derniers immeubles longés la rue Gutenberg dont on perçoit le bitume en bas à droite).. A partir de 1977, c'est une soixantaine de familles (Maatoug, Joullane, Louli, Bouzroud, Adjal, Tamma, Midah, Djeraia, Hanancha, Kerd, Drissi, Derouich...) qui sont allées s'installer -pour une grande majorité d'entre elles- dans les nouveaux immeubles, situés au pied du Parc A. Malraux (Pesaro, S.Allende, puis un peu plus tard, les tours Aillaud).

 

 

Au fil de l'eau, l'immense œuvre d'art en béton fut apprivoisée par les habitants "naufragés" : les espaces situés entre les piliers nous servaient de raccourcis pour nous rendre à l'école, ces mêmes espaces étaient utilisés comme lieu d'abattage à l'occasion de la fête de l'Aïd, Certains d'entre nous ont utilsé ces espaces pour aller se griller une cigarette, loin des regards indiscrets (n'est-ce-pas les filles... Il y a prescription désormais). Enfin, j'ai aussi le souvenir que ces terrains vagues nous permettaient d'allumer des petits feu de camp pour prolonger nos veillées de Ramadhan (quand celui-ci se déroulait en plein été). Avec Majid Ghaïb, Aziz Drari, les sœurs Dilmi ... on s'arrangeait toujours pour que ces moments de convivialité soient agrémentés de grillades de merguez, de pommes de terres cuites dans la braises, toujours sur fond de rigolades, de plaisanteries et de musique grace au vieux radio cassettes de Aziz (tous les soirs, on avait le droit  " aux portes du pénitencier " de J. Hallyday.

 

Mémorables ces moments là !!!

 

Mohamed SELMET



08/07/2012
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