Cité Blanche Gutenberg

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A nos chères mères sacrificielles

Il y a mille et une manières d’être mère ; cependant toutes les mères se ressemblent.

L’amour d’une mère pour son enfant et sans condition comme tout amour vrai.

Les mères, ce symbole universel qui respire et porte la vie, sont confrontées au plus beau risque du monde, celui de donner naissance à un être humain. Ce risque, elles l’assument bravement, par amour. L’amour de leur enfant, le plus fort et le plus absolument désintéressé que l’on puisse connaître.

Avec quelle impatience elles attendent leur enfant, avec quelle immense joie -presque céleste- elles le reçoivent sur leur poitrine à son arrivée dans le monde, avec quelle inlassable tendresse elles l’accompagnent et l’encouragent dans ses premiers balbutiements, ses premiers pas, ses premières paroles… 

 

… A celles qui nous ont quittés

 

Vous mères de toute la terre, vous nous avez portés sur votre dos meurtri par les fagots, vous nous avez gavés de vos seins chauds et doux jusqu’au tarissement, vous avez veillé sur nous quand nous étions fiévreux en posant régulièrement vos mains protectrices sur notre front, vous avez su nous bercer par vos chants mélodieux et autres contes traditionnels venus du fond des âges comme lorsque nos aïeux vous narrez des récits pour occuper les longues soirées d’hiver.

 

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Vous mères de tous les pays, vous nous avez appris à faire les nœuds des lacets de nos modestes souliers, vous nous avez appris à nous moucher, vous nous avez nourris cuillère après cuillère que nous faisions tant de chichis pour accepter, vous avez pris soin de coiffer nos mèches bouclées ou arranger nos cols roulés pour que nous fussions jolis avant notre départ pour l’école, vous avez tout nettoyé de nous, nos sales genoux terreux ou écorchés, nos sales nez de marmots…

Vous mères, ces belles du Seigneur, vous n’avez eu aucun dégoût pour nous. Vous avez été si faibles avec nous, si indulgentes, qu’il nous est arrivé « parfois » (adolescents) de vous embobiner et de vous refaire jusqu’à nous confier quelques unes de vos précieuses économies.

Comment ne pas vous saluer mères pleines de grâce, saintes sentinelles, pleines de courage, pleines de chaleur et de regard d’amour. Vous dont les yeux devinaient tout de suite si nous étions dans le bonheur ou dans l’angoisse.

 

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Parmi les êtres humains, vous étiez sans doute les seules en qui nous puissions avoir confiance et qui jamais nous avez trahis.

Comment ne pas vous être reconnaissant, vous mères sacrificielles, vous qui avez sans cesse pensé à nous et jusque dans vos sommeils. Vous qui nous trouviez incomparables et uniques. Vous qui ne vous êtes jamais lassées de nous servir, de nous couvrir et de nous border. 

Vous mères venues d’horizons lointains, vous avez toujours su nous pardonner en nous caressant les cheveux de vos mains flétries.

Comment ne pas vous témoigner notre gratitude, vous mères bénies des cieux, vous qui avez su vous montrer patientes en nous attendant, parfois très tardivement. Comme nous regrettons de ne plus vous voir à la fenêtre quand vous nous regardiez partir.

Qu’il est terrible pour nous le temps de vous voir déjà parties vers l’au-delà alors qu’il nous restait encore tant à nous dire.

 

Mohamed SELMET  



20/12/2013
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